Selon le nouveau baromètre de la Fondation pour l’Enfance qui formule des recommandations, 8 parents sur 10 continuent de recourir aux violences éducatives ordinaires.

La deuxième édition de ce baromètre révèle des tendances inquiétantes. Les violences éducatives ordinaires sont mieux connues des Français qu’en 2022, avec une augmentation de 7 points, et 45% des parents reconnaissent leur impact durable sur la santé et le développement des enfants. Malgré cela, leur utilisation au sein des familles reste stable, voire en augmentation, avec 81% des parents ayant eu recours à au moins une forme de violence éducative au cours de la semaine précédant l’enquête.

Bien que la sensibilisation sur ce sujet se soit améliorée, avec 79% des parents français en étant informés, les violences éducatives ordinaires demeurent fréquentes. De plus, les violences physiques comme les fessées, les bousculades et les gifles sont encore largement pratiquées par une proportion significative de parents.

La connaissance de la loi de 2019 interdisant les Violences Éducatives Ordinaires a également progressé, mais 80% des parents estiment que cette connaissance n’est pas suffisante. La Fondation pour l’Enfance appelle à intensifier les efforts de sensibilisation et d’accompagnement des familles, en encourageant les échanges avec des professionnels et des groupes de soutien entre parents. Elle plaide pour un changement de perspective sur l’enfant et pour une éducation sans recours à la violence, soulignant l’impact des violences éducatives ordinaires sur le développement cognitif et émotionnel des enfants.